La suite ! Une petite chronique où tout va bien, et ça fait toujours plaisir 😺
Chronique n°39 ⋅ Partie 3/7
L’attachement sécurisé
D’après les travaux de John Bowlby et Mary Ainsworth, et le livre Polysecure de Jessica Fern
Si tu as reçu assez de soins dans la petite enfance, que la ou les personnes qui ont pris soin de toi ont été globalement assez présentes, saines, protectrices, joueuses et disponibles émotionnellement…
… même si elles ne l’étaient pas tout le temps…
… et si aucun traumatisme n’a perturbé tes capacités d’attachement…
… tu as probablement un attachement sécurisé dans tes relations.
Cet attachement sûr dès la petite enfance a un grand impact bénéfique sur le développement du cerveau et la régulation des émotions. Cela facilite les interactions sociales, la concentration, l’empathie, la gestion du stress, l’estime de soi, la capacité à jouer et la résilience aux traumas… Que du bon !
Dans la situation étrange, l’enfant est à l’aise pour jouer et interagir avec un·e étranger·e en présence de la mère, exprime un stress sain à son départ, et un réconfort à son retour.
L’enfant a reçu le message qu’iel mérite de l’amour, que le monde est un endroit amical et qu’iel peut demander ce qu’iel veut parce que ses proches veillent sur iel et sont prêt·e à aider.
Adulte, les personnes avec un attachement sécurisé vont se voir et voir leurs partenaires positivement.
Iels savent demander, écouter et répondre, poser des limites saines, avoir confiance en elles et en les autres, et cela leur donne du pouvoir de voir que leurs actions portent leurs fruits.
Pour iels, la dépendance n’est pas un mot sale, mais une part de la vie qui peut être expérimentée sans s’oublier ou se compromettre.
Ce sont aussi des personnes partantes pour la « sexploration », la capacité de co-construire un environnement sexpositif, soutenant et sain avec leurs partenaires.
Avoir un attachement sécurisé, c’est sexy !
Lorsque que j’ai un attachement sécurisé, je peux dire :
C’est facile pour moi de me connecter et d’être proche des autres, de dépendre d’eux et qu’iels dépendent de moi.
J’ai conscience et j’accepte les forces et les faiblesses de mes partenaires, que je traite avec amour et respect.
En cas de désaccords ou de conflits, je prends ma part, je sais m’excuser, je résous les malentendus, je propose des solutions et je sais pardonner.