Quand @vanesabe3 a commencé à vivre en trouple, et m’a un peu raconté l’intensité du travail émotionnel que ça représente, je savais que j’avais un sujet ! Voici la seconde partie de nos réflexions collectives avec @les_sexosophes 😻
Chronique n°34 ⋅ Partie 2/2
Le trouple : trouver l’équilibre
Texte de Gwen Ecalle – Les Sexosophes – avec retouches de Voush Na, ma miaoureuse, et moi, le dessinateur.
Comment trouver l’équilibre dans cette relation à trois où il n’y a pas de modèle ?
Et au-delà dans toutes les nouvelles formes de relations ?
Dans l’exemple du trouple, les déséquilibres entre les relations à deux peuvent aussi être vues comme un équilibre à trois.
Concrètement, chacun⋅e va pouvoir se nourrir de chaque partie chez les un⋅e⋅s et les autres qui vont le plus ensemble.
Finalement, quelle chance !
Si taon partenaire ne partage pas la passion du cinéma, mais qui la vit avec taon autre partenaire, ce n’est pas un désamour.
Au contraire, c’est une manière de vivre l’amour différemment, comme dans tous les couples libres et ouverts.
Mais la recherche d’équilibre est un travail toujours renouvelé, surtout pour répartir le temps passé ensemble.
Finalement le type d’activités ou d’affinités importe peu, c’est de comprendre comment chacune des relations du trouple fonctionne et s’équilibre en respectant les besoins de chacun⋅e, même si l’intensité et la durée varient.
Au-delà, vivre une relation de trouple oblige à changer son approche de la relation maoureuse :
Parfois il faut repasser par la connexion physique pour retrouver l’équilibre et se laisser le temps de comprendre et de réfléchir à comment équilibrer les envies, les besoins et les limites de chacun⋅e.
En conclusion, une relation de trouple décuple l’effet miroir que l’on peut trouver dans une relation de couple, en pointant nos fragilités et nos faiblesses.
Cela nous oblige à l’introspection, ainsi qu’à une forte remise en question, parfois malgré soi, surtout sans repères et modèles.
S’il y a de l’amour plus profond qu’une relation purement passionnelle, alors les partenaires seront suffisamment forts pour surmonter les épreuves que cela implique.
Le vivre, c’est l’inventer !