Deuxième partie de cette mini-série, on rentre dans le débat 😼
Chronique n°10 ⋅ Partie 2/3
Le mythe de la moitié : les problèmes
Cette image est forte, mais elle craint.
Tout d’abord, elle est binaire : il n’y a que femme et homme, pas d’autres identités ou expressions de genre.
Ironiquement, c’est pourtant de là que vient le mot androgyne tel qu’on l’utilise aujourd’hui.
Elle fonde une image du couple qui est tout l’un⋅e pour l’autre, fusionnel et qui n’a plus besoin du reste du monde, autarcique jusqu’à l’asphyxie.
C’est aussi carrément stigmatisant pour les célibataires qui deviennent des « demi-êtres », donc des sous-êtres inaccompli⋅e⋅s !
Enfin, c’est la base de l’idéal romantique, selon lequel une seule personne me correspond vraiment…
… ou que nous aurions un pourcentage de compatibilité, ou une liste de critères à remplir, que l’on retrouve par exemple dans les algorithmes des sites de rencontres.
Il y a pourtant une part de vrai dans ce mythe.
Bien sûr nous sommes des animaux sociaux, nous avons besoin les un⋅e⋅s des autres, et les relations intimes nous donne une sécurité affective et nous permettent de nous épanouir.
À suivre…