Voici enfin le retour des chroniques 😺 !
Cette première partie sur la parentalité et la non-monogamie est plutôt un témoignage, la suite, dans deux semaines, sera plus documentaire 👨👩👦👦
Chronique n°46 ⋅ Partie 1/2
Parentalité et non-monogamie
Comment se passe le polymaour et les relations ouvertes en ayant des enfants ?
Est-ce qu’il faut leur dire ?
Est-ce que j’ose leur dire ?
Est-ce qu’iels vont comprendre ?
Quel est le poids de la norme monogame sur eux ?
Dans mon cas j’ai eu mes deux garçons dans une relation qui était exclusive, puis qui s’est ouverte alors qu’ils étaient encore tout petits (6 mois et 3 ans).
À demain matin !
Après un ou deux ans d’interrogations, où ils nous voyaient parfois avec d’autres relations, nous avons décidé de ne pas faire d’annonce type « coming out » à nos enfants…
En effet ils nous voyaient parfois être affectueu⋅se avec d’autres personnes en dehors de notre couple, et ça ne leur posait pas de problème, c’était normal pour eux. Ils ne distinguaient pas forcément les ami·e·s des maours d’ailleurs.
Si nous avions annoncé notre polymaour comme un secret, ou quelque chose de « bizarre », que tout le monde ne peut pas comprendre, ça aurait été justement le rendre « anormal » à leurs yeux.
Donc on a simplement répondu aux questions, qui n’ont pas été très nombreuses, quand ils en avaient, à leur rythme.
Les enfants petits ne jugent pas, ils découvrent le monde et apprennent.
Leur monde est ouvert et en création.
Ça leur arrive aussi parfois d’avoir plusieurs maoureu⋅se⋅s à l’école maternelle et primaire.
Parce que, pourquoi pas ?
C’est petit à petit que la norme monogame s’installe.
Mais là aussi, les choses bougent dans notre société, ils ne sont pas de la même génération.