Ce soir, on trouve des mots pour qualifier nos relations 😼
Chronique n°14
Connexion, engagement et pouvoir
D’après « More than Two » de Eve Rickert et Franklin Veaux
Quand on sort des schémas classiques, c’est important de comprendre ce qui se joue dans nos relations pour les définir sur mesure.
Tout d’abord, la connexion que l’on ressent avec quelqu’un⋅e est tout ce qui est joyeux et excitant entre nous : l’intensité, la passion maoureuse, les intérêts et les passions en commun, la sexualité…
Tout ce qui nous rapproche et nous donne envie de passer du temps l’un⋅e avec l’autre.
L’engagement est ce que l’on construit dans une relation avec le temps. C’est là que naissent les attentes et les projections.
Cela peut commencer simplement avec la disponibilité, la continuité, la communication, des temps et des activités partagés, une image publique de la relation…
… jusqu’à des responsabilités partagées : de l’argent, un toit ou des enfants en commun.
En grandissant, la connexion et l’engagement que l’on a l’un⋅e envers l’autre nous donne du pouvoir l’un⋅e sur l’autre.
Ce pouvoir est proportionnel à la connexion et à l’engagement que l’on a ensemble, et il affecte non seulement cette relation, mais aussi toutes nos autres relations, puisque notre disponibilité est limitée.
Le pouvoir est rarement parfaitement égal dans une relation : l’un⋅e peut ressentir plus de connexion ou d’engagement que l’autre, et ce déséquilibre donne plus de pouvoir à la ou au plus distant⋅e.
Enfin d’autres choses entre en jeu : rapports de genre, de race, statut social et économique, différences d’éducation, domination physique… et ce n’est pas toujours facile d’y échapper.
Mais on cherche l’équilibre, ensemble.